قال الله تعالى :{ وتزودوا فإن خير الزاد التقوى } الآية
بسم الله الرحمان الرحيم

أخي الزائر/أختي الزائرة: يرجى التكرم بتسجيل الدخول إن كنت عضو معنا
أو التسجيل إن لم تكن عضو وترغب في الانضمام إلينا وتأكد بأن انضمامك يشرفنا ويسعدنا أن نتعاون على البر والتقوى

وشكرا
قال الله تعالى :{ وتزودوا فإن خير الزاد التقوى } الآية
بسم الله الرحمان الرحيم

أخي الزائر/أختي الزائرة: يرجى التكرم بتسجيل الدخول إن كنت عضو معنا
أو التسجيل إن لم تكن عضو وترغب في الانضمام إلينا وتأكد بأن انضمامك يشرفنا ويسعدنا أن نتعاون على البر والتقوى

وشكرا
قال الله تعالى :{ وتزودوا فإن خير الزاد التقوى } الآية
هل تريد التفاعل مع هذه المساهمة؟ كل ما عليك هو إنشاء حساب جديد ببضع خطوات أو تسجيل الدخول للمتابعة.

قال الله تعالى :{ وتزودوا فإن خير الزاد التقوى } الآية

منتديات تزود الإسلامية*وتزودوا فإن خير الزاد التقوى* مرحبا بك يا زائر أهلا وسهلا
 
البوابة*الرئيسيةأحدث الصورالتسجيلدخولمفاثيح العربية
بحـث
 
 

نتائج البحث
 
Rechercher بحث متقدم
دخول
اسم العضو:
كلمة السر:
ادخلني بشكل آلي عند زيارتي مرة اخرى: 
:: لقد نسيت كلمة السر
AmazingCounters.com
المواضيع الأخيرة
» جامع الكتبية
la Tolérance Emptyالثلاثاء 23 مايو 2017 - 22:24 من طرف زائر

» ضريح محمد الخامس
la Tolérance Emptyالثلاثاء 23 مايو 2017 - 20:14 من طرف زائر

» مسجد الحسن الثاني
la Tolérance Emptyالثلاثاء 23 مايو 2017 - 19:53 من طرف زائر

» صومعة حسان
la Tolérance Emptyالسبت 20 مايو 2017 - 18:39 من طرف زائر

» دعاء قنوت الصبح
la Tolérance Emptyالسبت 13 مايو 2017 - 21:37 من طرف زائر

» البيئة وعناصرها
la Tolérance Emptyالسبت 13 مايو 2017 - 21:29 من طرف زائر

» التلوث وانواع
la Tolérance Emptyالسبت 13 مايو 2017 - 21:25 من طرف زائر

» أخطار التيار الكهربائي
la Tolérance Emptyالسبت 13 مايو 2017 - 21:20 من طرف زائر

» تقويم الأسنان الشفاف
la Tolérance Emptyالثلاثاء 9 مايو 2017 - 16:16 من طرف afefe500

» الحمار الوحشي
la Tolérance Emptyالأربعاء 26 أبريل 2017 - 11:30 من طرف زائر

» حوادث السير بالمغرب
la Tolérance Emptyالإثنين 17 أبريل 2017 - 21:19 من طرف زائر

» مامعنى القصيدة الحرة
la Tolérance Emptyالأحد 16 أبريل 2017 - 21:32 من طرف زائر

» الجري السريع
la Tolérance Emptyالإثنين 27 مارس 2017 - 12:02 من طرف زائر

» علامات نبوة محمد صل الله عليه والسلام
la Tolérance Emptyالأحد 5 مارس 2017 - 21:59 من طرف زائر

» خباب بن الأرتّ
la Tolérance Emptyالسبت 4 مارس 2017 - 22:16 من طرف زائر

» تاريخ وفيات بعض أشهر مشاهير علماء أهل السنة
la Tolérance Emptyالسبت 4 مارس 2017 - 21:19 من طرف زائر

» الانسان كائن بيوثقافي
la Tolérance Emptyالجمعة 3 مارس 2017 - 22:01 من طرف زائر

» كيف تلخص كتابا
la Tolérance Emptyالخميس 2 مارس 2017 - 23:17 من طرف زائر

» اسباب التلوث والحلول
la Tolérance Emptyالجمعة 24 فبراير 2017 - 20:10 من طرف زائر

» التأمل
la Tolérance Emptyالخميس 23 فبراير 2017 - 22:39 من طرف زائر

المتواجدون الآن ؟
ككل هناك 17 عُضو متصل حالياً :: 0 عضو مُسجل, 0 عُضو مُختفي و 17 زائر :: 1 روبوت الفهرسة في محركات البحث

لا أحد

أكبر عدد للأعضاء المتواجدين في هذا المنتدى في نفس الوقت كان 630 بتاريخ الخميس 27 مايو 2021 - 0:47
احصائيات
هذا المنتدى يتوفر على 997 عُضو.
آخر عُضو مُسجل هو أبو أروى موساوي فمرحباً به.

أعضاؤنا قدموا 33694 مساهمة في هذا المنتدى في 13802 موضوع
najinet
 البوابة
 الفهرس
 قائمة الاعضاء
 البيانات الشخصية
 س .و .ج
 ابحـث

 

 la Tolérance

اذهب الى الأسفل 
كاتب الموضوعرسالة
زائر
زائر
Anonymous



la Tolérance Empty
مُساهمةموضوع: la Tolérance   la Tolérance Emptyالأربعاء 4 يناير 2012 - 20:18

Dans son sens le plus général, la tolérance, du latin tolerare (supporter), désigne la capacité à accepter ce que l'on désapprouve, c'est-à-dire ce que l'on devrait normalement refuser. En construction ou en dessin par exemple, on dit qu'on peut tolérer une certaine marge d'erreur.

Au sens moral, la tolérance est la vertu qui porte à accepter ce que l'on n'accepterait pas spontanément, par exemple lorsque cela va à l'encontre de ses propres convictions. C'est aussi la vertu qui porte à se montrer vigilant tant envers l'intolérance qu'envers l'intolérable[1].

Toute liberté ou tout droit implique nécessairement, pour s'exercer complètement, un devoir de tolérance.

Selon John Locke, la tolérance signifie « cesser de combattre ce qu'on ne peut changer ».

Selon certains moralistes, la notion de tolérance est associée à la notion absolue de bien et de mal. La tolérance s'exerce lorsqu'on reconnaît qu'une chose est un mal, mais que combattre ce mal engendrerait un mal encore plus grand.

La tolérance peut alors conduire à une abstention volontaire dans le combat contre un mal identifié comme tel. Cette abstention n'est pas motivée par une relativisation des notions de bien et de mal, mais au contraire par la pleine conscience d'un mal qui ne peut pas être combattu sans produire un autre mal plus grave encore.

C'est en ce sens, par exemple, que le terme de maison de tolérance, était encore usité au début du XXe siècle.

Tolérance politique

La notion de tolérance est fondamentalement une notion morale, devenue notion politique et juridique. Elle a été théorisée sous cet angle par la philosophie à partir des XVIIe et XVIIIe siècles, une époque où sévissaient en Europe les guerres civiles dites guerres de religion (c’est-à-dire une époque où la religion était le véhicule de conflits politiques débouchant sur des guerres). Elle a été développée pour y mettre fin, en définissant les règles et conditions auxquelles la diversité des idées, opinions et croyances, pouvaient être supportées et tolérées dans une même société, sans pour autant la mettre en danger en créant des divisions incompatibles. L'auteur de référence pour la théorie de la tolérance est l'anglais John Locke.
Tolérance sociale

La tolérance sociale est la capacité d'acceptation d'une personne ou d'un groupe devant ce qui n'est pas similaire à ses valeurs morales ou les normes établies par la société.
Ce que la tolérance n'est pas

On a souvent tendance à assimiler la tolérance à des notions qui se révèlent fondamentalement différentes, bien que proches sur certains points.
L'indifférence

L'indifférence est de n'éprouver ni plaisir, ni douleur, face à ce que l'on perçoit. Il n'y a aucunement besoin de tolérance face aux choses pour lesquelles on n'éprouve pas d'émotion. Par exemple, une personne pour qui les questions de religion ne sont pas une préoccupation, ne peut être qualifiée de tolérante ou intolérante en matière religieuse.
La soumission

La soumission est l'acceptation sous la contrainte. Pour qu'il y ait tolérance, il faut qu'il y ait choix délibéré. On ne peut être tolérant qu'avec ce qu'on a le pouvoir (d'essayer) d'empêcher.
L'indulgence

L'indulgence va plus loin que la tolérance, en cela qu'elle est une disposition à la bonté, à la clémence, une facilité à pardonner, alors que la tolérance peut être condescendante.
La permissivité

La permissivité, tout comme l'indulgence, va plus loin que la tolérance. Elle se distingue de l'indulgence par l'absence de référence aux sentiments. Elle se définit comme une propension à permettre sans condition.
Le respect

Le respect suppose que l'on comprenne et partage les valeurs d'une personne ou d'une idée dont l'autorité ou la valeur agit sur nous. Par le respect, nous jugeons favorablement quelque chose ou quelqu'un ; en revanche, par la tolérance, nous essayons de supporter quelque chose ou quelqu'un indépendamment du jugement que nous lui portons : nous pouvons haïr ou mépriser ce que nous tolérons, l'accepter à contre cœur.
Tolérance et idéal

La tolérance est généralement considérée comme une vertu, car elle tend à éviter les conflits. Ainsi Kofi Annan disait-il que « La tolérance est une vertu qui rend la paix possible. »

Dans certaines philosophies, comme la philosophie bouddhique, la tolérance est le premier pas vers l'équanimité, c'est-à-dire l'acceptation sans effort. La tolérance envers ce qui nous agresse, est un exercice à pratiquer sur soi-même.

« La tolérance est un exercice et une conquête sur soi. »

— Exercice du bonheur, Albert Memmi

« L'esprit de tolérance est l'art d'être heureux en compagnie des autres. »

— Les Poings sur les i, Pauline Vaillancourt

Ne dit-on pas, du reste, que " la tolérance est l'entraînement de l'esprit" ? Jean Jaures ( je crois...? )
Tolérance et réprobation

Cependant, on considère généralement qu'il n'y a pas de tolérance sans agression, c'est-à-dire qu'on ne peut être tolérant que face à ce qui nous dérange (c'est-à-dire ce avec quoi on n'est pas en accord) mais qu'on accepte par respect de l'individu (l'humanisme) ou pour la défense d'un idéal de liberté (le libéralisme).

La tolérance par respect de l'individu pourrait se formuler comme:

« Je ne suis pas d'accord avec toi, mais je te laisse faire par respect des différences. »

La tolérance pour la défense d'un idéal de liberté, est parfaitement illustrée par une célèbre citation attribuée de façon erronée à Voltaire [2]:

« Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu'au bout pour que vous puissiez le dire. »

Cela semble un résumé de ce que disait Voltaire sur Helvétius à l'article Homme des Questions sur l'Encyclopédie :

« J’aimais l’auteur du livre De l’Esprit. Cet homme valait mieux que tous ses ennemis ensemble ; mais je n’ai jamais approuvé ni les erreurs de son livre, ni les vérités triviales qu’il débite avec emphase. J’ai pris son parti hautement, quand des hommes absurdes l’ont condamné pour ces vérités mêmes. »

La tolérance est soit un choix dicté par une conviction, soit un choix condescendant. Dans tous les cas, pour qu'il y ait tolérance, il faut qu'il y ait choix délibéré. On ne peut être tolérant qu'avec ce qu'on a le pouvoir d'essayer d'empêcher. L'acceptation sous la contrainte est la soumission.

Depuis les années 1950, la tolérance est généralement définie comme un état d'esprit d'ouverture à l'autre. Il s'agit d'admettre des manières de penser et d'agir différentes de celles que l'on a soi-même.

Il est d'autant plus difficile de comprendre un comportement (et éventuellement de l'accepter) quand on n'en connaît pas les origines. C'est pourquoi l'éducation est souvent considérée comme un vecteur de tolérance.

Ainsi Helen Keller disait « Le meilleur aboutissement de l'éducation est la tolérance. »
Tolérance civile

Les mentalités évoluant — sur certains sujets — plus vite que les lois, il existe un décalage entre la morale sociale (celle qu'un groupe légitime) et les lois civiques. Ainsi, certaines dispositions de la loi peuvent, à un moment donné, être reconnues inadaptées et, de ce fait, n'être appliquées que partiellement ou plus du tout, faute de moyens.

On peut citer en exemple :

* les Maisons de tolérance, des établissements de prostitution autrefois réglementées par la loi française puis interdites en 1946, par la loi Marthe Richard, au nom[réf. nécessaire] d'une mutation de la conception du rôle des femmes dans la société. Il ne s'agit donc pas de tolérance mais d'imposition d'une nouvelle norme.

* plus proche de nous, la non application des lois sur la consommation de drogues considérées à tort ou à raison comme « douces », ce qui est supporter ce qu'on ne peut contrôler.

Les modalités d'application de la loi qui devraient dépendre des décrets qui les promulguent, dépendent en fait souvent de la disponibilité du pouvoir à les faire appliquer. Par exemple, les décrets Jean Zay (1936) prévoient l'interdiction du port de signes religieux et politiques dans les écoles françaises, pourtant, la non application de ces décrets a conduit les autorités à soumettre une nouvelle loi sur le même sujet en 2004.

Ainsi Georges Clemenceau disait dans Au soir de la pensée, « Toute tolérance devient à la longue un droit acquis. »
La tolérance selon Locke[modifier]

Historiquement, la première notion de tolérance est celle défendue par John Locke dans sa Lettre sur la tolérance, qui est définie par la formule « cessez de combattre ce qu'on ne peut changer ».

D'un point de vue social, il s'agit de supporter ce qui est contraire à la morale (ou à l'éthique) du groupe posée comme un absolu. Il s'agit principalement de réaction face à un comportement que l'on juge mauvais, mais que l'on accepte parce qu'on ne peut faire autrement. C'est donc à partir d'une glorification de la souffrance que s'établit une conception éthique de la tolérance.

Le respect de l'individu et de ses idées n'intervient qu'à partir du moment où l'on ne peut convoquer la puissance publique contre sa façon de faire et ce respect globalement n'apparaît dans le droit qu'à partir de 1948 et de la déclaration universelle des droits de l'homme.

Dans ce cadre, la tolérance n'est pas une valeur individuelle, mais un dynamisme évoluant entre la réception de la règle et l'aptitude du pouvoir à la faire respecter.

Cette notion de tolérance dépend donc de la façon dont le pouvoir conçoit sa relation à la vérité et des moyens qu'il est disposé à investir pour faire valoir cette conception.
Exemple
Les débats contemporains sur l'homosexualité. Tant que la puissance publique considéra les pratiques de cette minorité comme un délit, il était facile de menacer un homosexuel de la perte de son travail ou d'organiser des chasses aux homosexuels qui demeuraient impunies[réf. nécessaire]. Depuis que le délit a disparu du Code pénal de la plupart des pays démocratiques, on respecte les individus tout en manifestant contre les projets visant à leur accorder, suivant les points de vue, soit la pleine jouissance des Droits de l'homme, soit une symétrie absolue avec l'hétérosexualité.
La tolérance selon John Rawls
Le philosophe américain John Rawls, dans son ouvrage de philosophie morale A Theory of Justice (Une Théorie de la justice), établit que la tolérance est une vertu nécessaire à l'établissement d'une société juste. Mais il pose la question « Doit-on tolérer les intolérants ? ». Rawls y répond positivement, indiquant que de ne pas les tolérer serait intolérant et serait donc une injustice. Par contre il établit qu'une société tolérante a le droit, et le devoir, de se protéger et que ceci impose une limite à la tolérance : une société n'a aucune obligation de tolérer des actes ou des membres voués à son extermination.
Discussion
La « Théorie de justice » fait référence à « une société juste », dont les membres seraient pour la plupart tolérants, et capable de tolérer les intolérants. On peut légitimement lui opposer « une société tolérante », ce qui implique pour chacun de ses membres, la pratique de la « tolérance mutuelle », et exclut la permissivité et l'intolérable.


Tolérance religieuse
La tolérance religieuse est une attitude adoptée devant des confessions de foi différentes ou devant des manifestations publiques de religions différentes. Exemple, l'édit de Versailles de 1787 (France) autorise la construction de lieux de cultes pour les protestants à condition que leur clocher soit moins haut que celui des églises catholiques.

« Le mot, en son sens moderne, vaut [...] comme rejet ou condamnation ; la secte, c'est l'Église de l'autre. »

— André Comte-Sponville, Dictionnaire philosophique, Paris : PUF, 2001.

Il faut différencier trois domaines de tolérance religieuse. Tout d'abord, la tolérance inscrite dans les textes sacrés auxquels se réfère la religion. Ensuite, l'interprétation qui en a été faite par les autorités religieuses. Enfin, la tolérance du fidèle, qui, bien que guidée par sa foi, n'en reste pas moins individuelle.

Bien que chaque religion ait évolué plus ou moins indépendamment, on constate trois grandes tendances liées à trois grandes périodes de l'Histoire.
Le polythéisme antique
Dans le polythéisme antique (avant l'ère chrétienne), il est fréquent de constater des échanges de divinités d'un panthéon à l'autre, notamment en Europe du Nord et au Proche-Orient. On peut citer par exemple le cas de la civilisation de l'Égypte antique, pour laquelle la tolérance religieuse était un pilier (sauf pendant la période d'Akhénaton) et dont le pays a abrité, à de nombreuses époques, des temples de divinités étrangères (Baal, Astarté, etc.). De même pour Rome avec l'adoption de la déesse Isis.

On ne peut parler de tolérance dans le cas du panthéon romain dont le culte se confond avec celui de la ville, puis de l'empereur à partir d'Auguste.

* D'une part la religion n'est pas conçue comme une expression de la relation d'un individu à une divinité, mais comme la relation d'un individu à la société romaine où il doit s'intégrer, ou encore comme la relation d'une ville à son destin (Louis Gernet, la religion romaine, Albin Michel). Les Vieux Romains ne connaissent qu'une religio : la leur ; mais, par la suite, la culture romaine s'hellénise et s'ouvre à des cultes très différents du mos maiorum (la coutume) mais qui bénéficient de l'interpretatio romana. Les autres cultes, s'ils ne peuvent être captés (procédure de captatio) sont considérés comme superstitio.

À l'époque des apologistes, Celse témoigne qu'il ne s'agit pas, en ce qui concerne le christianisme, de tolérance comme ouverture aux valeurs d'autrui, mais de tolérance à ce qui ne détruit pas l'ordre public. Seul le judaïsme aurait bénéficié à côté de la religion romaine du statut de religio licita mais cette notion même est controversée.

L'importation des cultes orientaux (Isis, Mithra, etc.) par les soldats romains ayant participé aux batailles orientales, représente au contraire une modification du sentiment religieux. Il ne s'agit pas d'échange de divinités mais de se considérer comme dévot d'Isis ce qui n'empêche pas la participation aux cultes urbains. En quelque sorte, le culte d'Isis se substitue aux divinités familiales chez le soldat errant.

Ce n'est qu'en 311 qu'un édit de tolérance, l'édit de Milan décrète la liberté de tous les cultes.
Le monothéisme[modifier]

Avec le développement du monothéisme (judaïque, chrétien, puis islamique) apparaît la notion d'exclusivité du divin.

* Judaïsme : « Tu n'auras pas d'autre dieu devant ma face. », (Exode 20,3).

* Christianisme : « Je crois en Dieu, le Père Tout-puissant, Créateur du ciel et de la terre. » (Symbole des Apôtres, IIe siècle)

* Islam : « Il n'est d'autre dieu que Dieu », (profession de foi).

Un monothéisme exclut les autres monothéismes au moins dans leur principe même s'il y a des accommodements.

Le dialogue interreligieux

La tolérance n'a donc pas de tout temps existé. Déjà Platon, d'après une rumeur colportée par Diogène Laërce, aurait voulu brûler en place publique les œuvres de Démocrite. L'ouverture de la culture grecque aux cultures extérieures et le dialogue continuel des philosophes entre eux ont généré un climat intellectuel tendu mais propice aux échanges et à la réflexion. C'est la philosophie des Lumières qui transforme ce qui semblait une faiblesse chez Augustin d'Hippone, théoricien de la persécution légitime, tel que le présentait Bossuet.

Le symbole du tournant est cette phrase de Voltaire : « je n'aime pas vos idées mais je me battrai pour que vous puissiez les exprimer ». Il se constitue alors un mouvement intellectuel luttant contre les intolérances du christianisme : « De toutes les religions, la chrétienne est sans doute celle qui doit inspirer le plus de tolérance, quoique jusqu'ici les chrétiens aient été les plus intolérants de tous les hommes. » (Dictionnaire philosophique, article « Tolérance » 7).

Le développement des Sciences religieuses dans la philosophie allemande du XIXe siècle siècle a permis la mise en œuvre d'un savoir laïc sur le phénomène religieux qui est perçu comme une menace par les religions. Tel fut l'enjeu de la crise moderniste, tel est encore l'enjeu de bien des conflits ayant à voir avec le phénomène religieux.

Les moyens de transport et de communication du XIXe siècle et du XXe siècle ont permis des échanges culturels qui ne facilitent pas autant le dialogue interreligieux. La démocratisation du voyage se fait par la méthode du voyage organisé qui permet rarement la rencontre de l'autochtone. En revanche, les échanges d'étudiants, jusqu'ici réservés aux classes supérieures des pays développés, pourraient améliorer la situation par des financements européens, tel le programme Erasmus.

Du fait de la vocation de la plupart des religions à n'enseigner que ce qu'elles croient vrai désignant par toutes variantes du faux tout ce qu'elles n'ont pas exprimé elles-mêmes (méthode des épicycles coperniciens décrite pour la première fois dans le domaine religieux par John Hick dans God Has Many Names (1988) et popularisé par depuis par Régis Debray dans Le Feu sacré : Fonction du religieux, Fayard, 2003), on ne peut dire que la culture religieuse de l'Européen moyen ait grandement avancé.

La réflexion sur la vérité religieuse, pourtant bien amorcée par Michel de Certeau s.j. dans L'invention du quotidien, t. II : manières de croire n'a été reprise par aucune religion. Le croyant ignore donc le sacré des autres et exige des mêmes autres la révérence en ce que lui croit, révérence qu'il n'est pas prêt à manifester à l'égard de ses interlocuteurs.
الرجوع الى أعلى الصفحة اذهب الى الأسفل
mojahid
متزود فضي
متزود فضي
mojahid


ذكر
عدد الرسائل : 889
العمر : 39
البلد : maghreb
تاريخ التسجيل : 21/10/2010
نقاط : 10892
السٌّمعَة : 0
علم الدولة : المغرب

la Tolérance Empty
مُساهمةموضوع: رد: la Tolérance   la Tolérance Emptyالجمعة 6 يناير 2012 - 14:12

جزاك الله خيرًا
الرجوع الى أعلى الصفحة اذهب الى الأسفل
 
la Tolérance
الرجوع الى أعلى الصفحة 
صفحة 1 من اصل 1

صلاحيات هذا المنتدى:لاتستطيع الرد على المواضيع في هذا المنتدى
قال الله تعالى :{ وتزودوا فإن خير الزاد التقوى } الآية :: زاد العلوم :: زاد اللغات الاجنبية-
انتقل الى: