jamall زائر
| موضوع: Principaux points de la convention des droits de l'enfant الجمعة 19 أكتوبر 2012 - 16:44 | |
| Ce n’est qu’en 1989 que la convention internationale des droits de l’enfant a été adoptée par l’assemblée générale de l’ONU. Le 20 novembre est alors décrété journée des droits de l’enfant. A ce jour, 192 pays ont ratifié cette Convention les obligeant ainsi à mettre leurs lois en conformité avec ce texte. C’est la convention la plus ratifiée de toute l’histoire. Il est intéressant de noter que les États Unis ne l’avaient pas signée car elle interdit la peine de mort pour les mineurs. (Ceux-ci ont aboli la peine de mort pour les mineurs en janvier 2005 mais, n’ont toujours pas ratifié la convention).
Principaux points de la convention
- Tout enfant a un droit inhérent à la vie, et les États assurent au maximum la survie et le développement de l’enfant. - Tout enfant a droit à un nom et à une nationalité dès sa naissance. - Les États s’engagent à garantir à chaque enfant la jouissance de ses pleins droits sans discrimination ni distinction d’aucune sorte. En particulier, les filles doivent jouir des mêmes droits que les garçons. - Les enfants handicapés ont droit à un traitement, une éducation et des soins spéciaux. - Les enfants ne doivent pas être séparés de leurs parents sauf en vertu d’une décision prise par les autorités compétentes dans l’intérêt des enfants. - Les États, la collectivité et les parents protègent les enfants contre les brutalités physiques ou mentales, la négligence ou l’abandon y compris contre la violence et l’exploitation sexuelle. - Tout doit être mis en oeuvre pour empêcher l’enlèvement et la traite des enfants. - L’enfant a le droit de jouir du meilleur état de santé possible. Les États assurent l’accès aux soins médicaux à tous les enfants, en mettant l’accent sur la prévention, l’éducation sanitaire et la réduction de la mortalité infantile. - L’enseignement primaire est gratuit et obligatoire, la discipline scolaire doit respecter la dignité de l’enfant. - Les enfants doivent avoir du temps pour le repos et le jeu ainsi que l’accès aux activités culturelles et artistiques dans des conditions d’égalité. - Les États protègent l’enfant contre l’exploitation économique et tout travail susceptible de compromettre l’éducation ou de nuire à leur santé ou leur bien-être. - Aucun enfant de moins de 15 ans ne peut participer à des hostilités, les enfants touchés par un conflit armé doivent bénéficier d’une protection spéciale. - Les enfants victimes de mauvais traitements, de négligence ou ayant été mis en détention doivent bénéficier d’un traitement ou d’une formation appropriée en vue de leur guérison et de leur réadaptation. - Ni la peine capitale ni l’emprisonnement à vie ne doivent être prononcés pour les infractions commises par des personnes âgées de moins de 18 ans. - Les enfants impliqués dans des infractions à la loi pénale ont droit à un traitement qui contribue à développer leur sens de la dignité et de la valeur personnelle et vise à faciliter leur réinsertion sociale. - Les États doivent faire largement connaître les droits énoncés dans la Convention, aux adultes comme aux enfants.
Malheureusement, nous constatons que : - Le droit inhérent à la vie est inexistant au même titre que le droit aux soins, du moins dans les pays en voie de développement où deux enfants sur dix meurent avant d’avoir l’âge d’un an et quatre autres avant 5 ans. - La discrimination entre filles et garçons est toujours de rigueur pour le droit à l’instruction. - La protection de l’enfant contre les brutalités physiques ou mentales est illusion du fait de la crainte de l’enfant de nuire à ses parents. - L’exploitation économique des enfants est encore chose courante, de par la pauvreté. L’enfant est souvent obligé de travailler au lieu d’aller à l’école. Dans certains pays le travail des enfants le plus souvent encouragé par les multinationales qui cherchent à produire aux moindres coûts sous l’œil bienveillant des Etats - Les enfants soldats, lourdement armés sont souvent en première ligne dans les conflits ethniques.
Quand à la diffusion de la convention, aucune information sur les médias officiels n’est donnée, aucune vulgarisation de ces droits n’est effectuée par les écoles et les médias officiels. |
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